1966

Lin Biao (1907-1971), originaire de Huanggang, Province de Hubei a été élu en mai 1958, le Vice-Président du Comité Central et membre du Bureau Politique du Parti communiste chinoise. Dans 1959, il était fait le Ministre de Défence. On a dit que pendant le ‘la révolution culturelle’ il a tenté un coup d'état dans l’intention d’usurper la direction du Parti et que, quand son plan a été exposé, il a fui le pays le 13 septembre, 1971. Selons la version officielle du Parti, il est mort quand son avion s’est écrasé dans Ondorhan, Mongolie. En aôut 1973 le Comité Central du CPC a décidé de l’expulser posthumement du Parti.


Discours du camarade Lin Piao au rassemblement pour reçevoir les enseignants, étudiants et élèves venus des differentes parties du pays à Pékin

(3 novembre 1966)

Etudiants et élèves, camarades,

Combattants de la Garde rouge,

Au moment où la Grande Révolution culturelle prolétarienne connaît un nouvel essor dans tout le pays, vous êtes venus à Pékin, animés de sentiments d’affection et de fidélité sans bornes pour notre grand dirigeant, le président Mao, afin de le voir et d’exchanger dans le même temps vos expériences révolutionnaires. Au nom du président Mao et du Comité central du Parti, je vous exprime mes souhaits de bienvenue les plus chaleureux.

Aujourd’hui, le président Mao est très content de vous recevoir. Voici que, pour la sixième fois, la fête nationale comprise, depuis un peu plus de deux mois, il reçoit des enseignants, des étudiants et des élèves révolutionnaires et des gardes rouges venus des différentes régions du pays. Le président Mao est le plus grand révolutionnaire prolétarien. Il est toujours parmi les masses, a pleinnement confiance en elles, respire au même rythme qu’elles, partage leur sort et soutient de tout cœur leur movement révolutionnaire. Aussi, le président Mao a-t-il donné le plus brillant exemple aux camarades de tout le Parti et à la jeune génnération.

A l’heure actuelle, la situation de la Grande Révolution culturelle prolétarienne est excellente! Ce mouvemment de masse, d’une ampleur extraordinaire se déroule avec impétuosité et gagne chaque jour en profondeur. De grands changements sont apparus dans l’aspect de toute la société et l’état d’esprit de l’homme. La grande pensée-maotsétoung s’est repandue à une échelle plus vaste et a gagné davantage les cœurs. En réponse à l’appel du président Mao pour “faire la révolution et promouvoir la production”,

La onzième session plénière du Comité central issu du VIIIe Congrès du Parti a proclamé la victoire de la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao et la faillite de la ligne réactionnaire bourgeoise. Depuis plus de deux mois, la juste ligne du président Mao est portée à la connaissance des larges masses et assimilée par elles, et une campaigne de critique s’est déclenchée contre la ligne erronée. L’appel lancé par le président Mao au peuple de tout le pays--Vous devez suivre les affaires de l’Etat!--a trouvé son écho dans les actes concrets des larges masses. C’est une chose vraiment excellente, une garantie importante permettant de mener jusqu’au but la Grande Révolution culturelle prolétarienne!

La ligne du président Mao est une ligne qui soutient que les masses s’éduquent et s’émancipent elles-mêmes, une ligne accordant la primauté à l’“audace”, une ligne consistant à oser faire confiance aux masses, s’appuyer sur elles et les mobiliser sans réserve. C’est une application et un nouveau développement de la ligne de masse du Parti dans la grande révolution culturelle. C’est la ligne même de la Grande Révolution culturelle prolétarienne.

La ligne bourgeoise s’oppose à la lgne de masse, s’oppose à ce que les masses s’éduquent et s’émancipent elles mêmes. C’est une ligne de répression des masses et d’opposition à la révolution. Au lieu de faire porter tout le poids de sa lutte sur la poignée des responsables du Parti engagés dans la voie du capitalisme et sur les éléments malfaisants de la société, cette ligne réactionnaire bourgeoise le porte contre les masses révolutionnaires, en usant de multiples moyens pour dresser une partie des masses contre une autre, un group d’étudiants et élèves contre un autre.

La ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao et la ligne réactionnaire bourgeoise sont aussi incompatibles que l’eau et le feu. Ce n’est qu’en critiquant à fond et stigmaatissant celle-ci et en liquidant son influence qu’on peut appliquer correctement, intégralement et complètement celle-là.

Guidées par la juste ligne du président Mao, les larges masses révolutionnaires de notre pays ont acquis une nouvelle expérience, celle du développement d’une large démocratie sous la dictature du prolétariat. Cette large démocratie signifie que le Parti encourage sans rien craindre les larges masses à critiquer et à surveiller les organismes dirigeants et les dirigieants du Parti et de l’Etat aux différents échelons par de francs et amples exposés d’opinions et de critiques, des daziabao, de grands débats et de larges échanges d’expériences révolutionnaires. Par ailleurs, les principes de la Commune de Paris sont appliqués afin de réaliser pleinement les droits démocratiques du peuple. Sans cette large démocratie, il serait impossible de déclencher une véritable grande révolution culturelle prolétarienne, ni de memer à bonne fin une grande révolution au plus profond des l’homme, ni d’entreprendre à fond la Grande Révolution culturelle prolétarienne, ni d’extirper le révisionnisme, ni de consolider la dictature du prolétariat, ni de garantir la march en avant de notre pays dans la voie socialiste et communiste. Cette large démocratie et une nouvelle forme de l’union de la pensée-maotsétoung et des larges masses en noiuvelle forme qui permet aux masses de s’éduquer elles-mêmes. Elles constitue une nouvelle contribution du président Mao aux théories marxistes-léninistes sur la révolution prolétarienne et la dictature du prolétariat.

L’expérience historique internationale de la dictature du prolétariat prouve que, si l’on ne mène pas une grande révolution culturelle prolétarienne aussi radicale, si l’on n’applique pas cette large démocratie, la dictature du prolétariat s’affaiblira et changera de nature, le capitalisme réapparaîtra sous diverses formes et les classes exploiteuses piétineront de nouveau le peuple.

Cette large démocratie doit être appliquée à fond non seulement dans les rapports entre la direction et les masses, mais aussi parmi les masses elles-mêmes et entre toutes les parties des masses. Si les masses n’appliquaient pas en leur sein cette large démocratie, si elles ne savaient pas se consulter mutuellement, écouter des opinions différentes, raisonner faits à l’appui et réfléchir profondément, elles ne pouraient ne s’éduquer ne s’émanciper elles-mêmes et, dans ce cas, le but visant à développer les rangs de la Gauche, à unir la grande majorité et à isoler la poignée de droitiers bourgeois ne saurait être atteint, et la ligne de la Grande Révolution culturelle prolétarienne, avancée par notre grand dirigeant, le président Mao, être appliquée itnégralement.

Le président Mao vous encourage, camarades, à entreprendre des marches à pied pour établir des contacts. La marche présente un avantage qui vous permettera d’avoir d’amples contacts avec les masses et les différents aspects de la société, de mieux connaître la lutte des classes en société socialiste, de mieux vous mettre à l’école des ouvriers et des paysans et de propager la pensée-maotsétoung à une échelle encore plus vaste. Elle aidera considérablement les enseignants, les étudiants et élèves révolutionnaires à mieux comprendre la pensée-maotsétoung et la just ligne du président Mao. Certes, elle doit être entreprise de façon planifiée et organisée, et se faire après des préparatifs appropriés.

Le Comité centra du Parti est convaincu que la Grande Révolution culturelle prolétarienne, qui a déjà quelques mois d’expérience,se poirsuivra encore mieux et connaîtra des succès encore plus éclatants!

Vive la victoire de la Grande Révolution culturelle prolétarienne!

Vive le Parti communsite chinois!

Vive le président Mao! Qu’il vive très longtemps! Qu’il vive très, très longtemps!


Source: La Grande Révolution culturelle prolétarienne, Recueil de documents importants. pp. 310-319. Editions en langues étrangières: Pékin (1970)


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