Ce livre n'aurait sans doute pas été possible sans le travail de l'Institut Léon Trotsky que je préside et qui assure la publication des Œuvres et des Cahiers Léon Trotsky, deux entreprises de longue haleine dont la marque est inscrite dans ses fondations. Mes remerciements vont d'abord à l'équipe actuelle : Anne Dissez, Damien Durand, Jean P. Joubert, Isabelle Lombard, Isabelle Longuet, Katia Péresse, Jean Redon, René Revol, Gérard Roche, Maurice Stobnicer, Gilles Vergnon, ainsi que Pierre Saccoman, collaborateur technique. Je n'oublie pas non plus ceux qui nous ont quittés pour des raisons aussi diverses qu'honorables.
Certains ont collaboré avec moi de façon particulièrement étroite dans la mesure où ils ont préparé « sous ma direction », comme on dit, des travaux qui me sont ici très utiles. Je voudrais citer Olivia Gall, aujourd'hui professeur à l'UNAM à Mexico, Damien Durand, brillant docteur en sciences politiques et chômeur, Gérard Roche et Gilles Vergnon, « thésards » et professeurs de lycée. Une mention spéciale pour Isabelle Longuet, auteur d'un passionnant mémoire de maîtrise, préparé sous la direction d'Alexandre Adler.
Collaborateurs et amis ont relu et corrigé ce manuscrit et les nombreuses imperfections de la première mouture. Je citerai seulement Daniel Muraz, le plus jeune mais non le moins exigeant. Pour l'index, Mère Courage, Anne Bauduin, Alain Dontaine.
Je n'oublie pas mes étudiants et étudiantes de l'I.E.P. de Grenoble, leurs questions pertinentes, ni les joviales provocations à penser de mon ami philosophe Claude Boyard.
Philippe Robrieux, vieux camarade et coresponsable de mon équipe de recherche, a consacré des semaines à me critiquer sans ménagements et m'a poussé parfois dans mes retranchements : il m'a permis de prendre de la hauteur par rapport à mon sujet et de revoir certaines interprétations.
Je n'oublie pas les miens et leur infinie patience à l'égard d'un perpétuel absent, dans tous les sens du mot : dans les conditions actuelles de travail d'un enseignant qui fait son métier, la recherche, et en particulier un travail de cette dimension, ne peut reposer que sur sacrifices et regrets.
Bien entendu, je voudrais remercier particulièrement les responsables et techniciens de deux centres d'archives dans lesquels j'ai passé des mois entiers de ma vie. Ceux de la Houghton Library à l'Université Harvard, ceux de l'Institution Hoover à Stanford, m'ont inlassablement aidé, écouté, orienté et parfois supporté. Je remercie aussi les responsables de l'Institut international d'histoire sociale d'Amsterdam, de la B.D.I.C. de Nanterre, dont le rôle a été important, et Mlle Bal, du Centre de Prêt interuniversitaire à Grenoble, plaque tournante essentielle.
Enfin, il va sans dire que mon travail a été considérablement facilité par le soutien de l'Université des sciences sociales de Grenoble au Groupe d'études sur l'œuvre de Trotsky, l'aide du ministère de la Recherche en 1981, la création en 1985 d'une « jeune équipe » du C.N.R.S. sur l' « histoire du communisme ». Malgré l'avis des commissions compétentes, celle-ci n'est pas devenue équipe associée, mais j'ose espérer que cette décision administrative pourrait être revue, en toute équité.