1923 |
Suite des notes constituant le testament politique de Lénine. |
Lénine A propos de l'accroissement de l'effectif du Comité central |
Suite des notes. 29 décembre 1922.
En augmentant l'effectif du Comité central il est nécessaire selon moi de procéder aussi, et peut-être surtout, à la vérification et au perfectionnement de notre appareil, qui ne vaut rien. A cet effet, il nous faut faire appel aux spécialistes hautement qualifiés, et la tâche de pourvoir aux besoins en spécialistes doit incomber à l'inspection ouvrière et paysanne.
Comment associer ces spécialistes du contrôle, possédant des connaissances suffisantes, et ces nouveaux membres du Comité central ? Ce problème doit être résolu sur le plan pratique.
Il me semble que l’inspection ouvrière et paysanne (à la suite de son développement et des embarras que celui-ci nous crée) a donné comme résultat ce que nous observons maintenant, à savoir : un état de transition d'un Commissariat spécial à une fonction spéciale des membres du Comité central ; d'un établissement qui contrôle toutes choses à un groupe de contrôleurs peu nombreux mais de premier ordre, qui doivent être bien payés (cela est particulièrement nécessaire en ce siècle où tout se paye, et alors que les contrôleurs sont au service immédiat des établissements qui les rétribuent le mieux).
Si l'effectif du Comité central est augmenté comme il se doit, et si ses membres suivent d'année en année un cours d'administration publique sous la conduite de spécialistes hautement qualifiés et de membres de l'inspection ouvrière et paysanne jouissant d'une haute autorité dans toutes les branches, je pense que nous nous acquitterons avec succès de cette tâche qui nous a si longtemps embarrassés.
Donc, pour me résumer : jusqu'à 100 membres au Comité central, et au maximum 400 à 500 auxiliaires, membres de l’inspection ouvrière et paysanne, pour contrôler selon leurs indications.
Lénine
29 décembre 1922.
Consigné par M. V.
|